Détail : Kaïros / Tunis 2017// La Khirba / Sfax 2018

 

Kaïros

Cette série « Kaïros » est extraite d’un album photo intitulé « Sur la route du quotidien » voilà maintenant quasiment une année que je l’alimente régulièrement sur le réseau social facebook.

Le paysage qui m’entoure, dans lequel je vis, que je vois tous les jours, sur mon chemin est plein de détails qui me pointent. Mes clichés sont tels des punctums comme dirait Roland Barthes, des extraits de la réalité qui me meurtrirent et me poignent. Ils me viennent à la figure comme des claques, ils me dérangent ; je n’aime pas les voir… malheureusement, ils sont là ! Je les capte et les saisis par mon appareil photo du Smartphone. J’ai choisi de les présenter en noir et blanc car on ne sait à quelle époque ni à quel pays ils appartiennent ! Comment faire pour les rendre éclairés et leur donner une consistance nouvelle, comme dirait Daniel Arasse à propos du détail dans la peinture? Il leur faudra peut être ce détail en couleur pour les rehausser et les sortir du champ de mon quotidien. Voilà pourquoi il y a ces détails en couleur !

La Khirba

Quand on prononce ce mot, tout de suite et parce que c’est dans notre imaginaire collectif, on voit un bâtiment en ruine, délabré, délaissé, sale, sans vie, mais chargé d’histoire.

C’est dommage que tout notre patrimoine soit entrain de se détériorer et de devenir une véritable «Khirba». Comment peut-on le sauver ? C’est toute une éducation ! En tant qu’artiste, j’ai choisi de traiter ce sujet qui, depuis déjà un certain temps, me préoccupe et me hante. En effet, voilà maintenant quasiment une année que j’alimente régulièrement sur le réseau social facebook un album photo intitulé « Sur la route du quotidien ». Le paysage qui m’entoure, dans lequel je vis, que je vois tous les jours sur mon chemin, est plein de détails qui me pointent. Mes clichés sont tels des punctums, comme dirait Roland Barthes, extraits de la réalité qui memeurtrissent et me poignent. Ils me viennent à la figure comme des claques, ils me dérangent, je n’aime pas les voir… Malheureusement, ils sont là ! Je les capte et les saisis par mon appareil photo du Smartphone. J’ai choisi de les présenter en noir et blanc, car on ne sait à quelle époque ni à quel pays ils appartiennent ! Comment faire pour les rendre éclairés et leur donner une consistance nouvelle, comme dirait Daniel Arasse à propos du détail dans la peinture? Il leur faudra peut être ce détail en couleur pour les rehausser et les sortir du champ de mon quotidien. Voilà pourquoi et comme pour le restaurer j’ai choisi pour cette exposition «Urban Heritage» carrément le quartier «la Khirba», près de la rue Sidi Boumendil à Tunis pour lui donner une lecture photographique plastique.